Voir des films qui donnent à voir

Voir des films qui donnent à voir

 

Haifaa Al Mansour ; 1ère saoudienne derrière la caméra

Wadjdja de Haïfaa Al-Mansour est un joli film à la manière d’un conte. Il nous livre sans trop nous heurter (volonté de la réalisatrice ?)  les énormes limites de la vie sociale en Arabie Saoudite.

Son héroïne , Wadjdja( Waad Mohammed) est une fille de 12 ans qui rêve d’avoir une bicyclette, elle rêve oui … car au pays du fondamentalisme, ça lui est interdit. Mais – comme la réalisatrice sans doute- cette jeune Wadjdja est motivée, très motivée… C’est évidemment son histoire personnelle que l’on va voir sur grand écran en regardant ce film. Mais c’est aussi autre chose. C’est sûrement vouloir apprendre comment les gens vivent dans d’autres pays et sous d’autres régimes que des démocraties.

une saoudienne derrière la

Haifaa Al Mansour ; 1ère saoudienne derrière la caméra

et les films d’autres pays…

De l’Arabie Saoudite, peu de films nous parviennent et surtout encore moins d’une femme. Ce récit simple nous fait penser à d’autres histoires sur grand écran. Elles viennent d’Iran et sont  mises en scène par Asghar Farhadi qui nous a offert le très beau « Une séparation » en 2011 ou encore « A propos d’Elly », en 2009.

Asghar Farhadi filme l'Iran

Asghar Farhadi a fait ses études à Téhéran

Ou celui tout récent de Eran Riklis « Zaytoun, » dans les ruines du Liban… Il faudra aller voir aussi,  le « Syngué Sabour, Pierre de patience » de Atiq Rahimi et « Les chevaux de Dieu de Nabil Ayouc ».

Il y a aussi  The Bubble de E. Fox ou comment les jeunes de Tel Aviv dansent et tentent de se mettre dans une bulle préservée de la guerre… et Jaffa de K.Y Yedaha… Sans oublier le terrible « Incendies » de D. Villeneuve sorti en 2010 ou encore « La zona, propriété privée » de R. Pla (2007).

Revoyons-les, allons les voir… ce sont des récits d’amour, de fraternité ou tout simplement de vie … des gens qui vivent dans leurs pays et ça ça fait déjà des histoires…